JORIS VOORN : Four

En 2014, je décrivais la musique de Joris Voorn comme un compromis « entre electronica douce et trip hop automnal », et je vous conseillais grandement son disque. Et bien, il semblerait que l’histoire se répète. « Four », qui, si le bonhomme n’a pas le syndrome « Brice de Nice », doit être le quatrième album du monsieur (désolé pour les non-anglophones qui pensaient voir ici le premier sponsoring electro-ménager en musique), suit exactement les traces de « Nobody knows ». Magnifique de bout en bout, il tisse des ponts entre sonorités dancefloors et ambiances chillhouse / downtempo de fin de soirée. Encore une fois, c’est une expérience plus solitaire qu’à partager, mais c’est peut-être un peu moins le cas ici que sur le disque précédent. Plus house, le disque se partage entre titres introspectifs et rêveur et autres plus rythmés, sans toutefois allez jusqu’à nous arracher un mouvement de jambe. Quelques featurings émaillent l’album, parmi lesquels je retiendrais particulièrement celui d’Underworld sur « Too little too late » qui donne une coloration Depeche Mode très agréable au titre, ou le « Messiah » avec Haelos. Mais rassurez-vous, notre hollandais volant n’a toujours pas besoin d’atèle pour marcher, et l’ensemble de ses titres fonctionne très bien. « Four » est une autre réussite du bonhomme, rien de plus, rien de moins !

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