Christina Klein est une jeune fille plus connue dans son Allemagne natale comme Lafee, artiste pop rock ayant décroché le pompon avec un premier album éponyme certifié disque de platine. La recette de Lafee, c’est un rock à grosses guitares qui sent la rébellion adolescente, mais suffisamment policé pour passer auprès des parents. Oui, ce que je dis peut paraître négatif et irrespectueux, j’en suis bien conscient. Mais en fait ce deuxième album ne me dérange pas outre mesure, je l’avoue. Les titres sont bien construits, suffisamment différents les uns des autres pour ne pas se lasser, les guitares jouent bien leur rôle, et le chant allemand ne me dérange pas outre mesure (ça, à force d’écouter Rammstein, Wumpscut, Das Ich et autres Narziss, on s’habitue…). Si bien que finalement, cette tentative plus ou moins grossière de me vendre du rock sous vide marche assez bien. Lafee, c’est un peu tout ce que Kyo n’a pas réussi à faire en France. Est-ce que je me ramollis avec l’âge ? Est-ce que j’aurais été plus dur si ça avait été Lefarfadet plutôt que Lafee ? Possible, mais j’aime à croire que non. Il ne vous reste plus qu’à jeter une oreille sur ce « Jezt Erst Recht » pour en avoir le coeur net…
Lafee : Heul doch
Lafee : Beweg dein arsch