LABYRINTHUS STELLARUM : Rift in reality


Les ukrainiens de Labyrinthus Stellarum n’auront pas attendu longtemps pour donner un successeur à un « Vortex of the worlds » remarqué ça et là de par son black cosmique moderne : treize mois, comme l’écart entre ses deu albums précédents. Pourtant, il n’arrive pas ici en terrain conquis. Pour ma part, la peut-être trop brève écoute que j’en avais faite m’avait amené à le mettre de côté ; j’y ai trouvé des sonorités électro sympathique certes, mais elles prenaient un peu trop le pas sur la composante black à mon goût, et l’album manquait de punch. Ce troisième opus fera-t-il mieux ? D’entrée, « Voyagers » dégaine le gimmick electro et les ambiances un peu ambiant… mais bientôt, une bonne énergie black vient l’appuyer. Au final, le titre passe assez bien, même si je trouve que l’alchimie n’est pas encore au rendez-vous. « Ravenous planet » fait un peu mieux. Bien sûr, on y retrouve toujours le même type de sonorités et ce chant clair typique, mais soit on commence à s’y faire, soit c’est mieux fait. Et plus on pénètre dans ce disque, plus on en comprend le sens et on en capte le magnétisme. Ainsi, arrivé en milieu de parcours avec « Lost in the void », je me trouve vraiment captivé. La deuxième écoute met plus en lumière les petites mélodies un peu worldisantes et les choix parfois audacieux d’agencement des titres, ainsi qu’une écriture où tout est mis en œuvre pour accentuer l’ambiance science-fiction de l’ensemble. Labyrinthus Stellarum est une sorte de mélange de Limbonic Art, Cynic et Wolves In The Throne Room, qui peut surprendre, rebuter ou passionner. Et si la gloire n’est pas forcément encore à la portée du groupe, la reconnaissance de ses qualités, elle, n’a aucune raison d’attendre plus longtemps.

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