KORN : The serenity of suffering

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La difficulté, quand on suit des artistes de loin en loin, c’est qu’on a du mal à appréhender son parcours, à jauger sa progression. Heureusement, avec certains, pas besoin ; ils sont gentils. Korn, c’est des gentils. Ils font fréquemment des allers-retours musico-historiques qui permettent à ceux qui les écoutaient il y a quelques années de ne pas être paumés à l’écoute d’un nouveau disque. Comment ? Du sarcasme ? Nooooon… « The serenity of suffering », donc, est le deuxième album après le retour de Brian «  Head » au bercail, parti il y a quelques temps redécouvrir sa foi. Et j’ai l’impression d’écouter un bon gros classique du groupe des années 90 version longue. D’ailleurs, le featuring de Corey Taylor (de Slipknot, pour les non-initiés) est un peu un panneau quatre par trois lumineux dans le brouillard indiquant « RETOUR AUX SOURCES ». Mais voilà, si souvent ce genre d’entreprise (notamment de la part d’un groupe qui nous l’a déjà servi plusieurs fois, avec un succès mitigé) sent un peu la loose, cette fois c’est assez heureux. La plupart des titres fonctionnent bien, joignant mélodies en chant clair et grosses parties heavy typiques pour un résultat énervé mais pas trop (ben ouais, on a tous vieilli, hein). Exit les pérégrinations djent, back to the basics pour le meilleur, et le moins bon aussi. Car on y retrouve tous les automatismes du groupe, et logiquement son côté un peu balourd et ses riffs « qu’on a foutu là parce qu’il en fallait bien un pour le couplet ». Pas exempt de longueurs donc, mais comportant quand même beaucoup plus de bons moments que sur les précédents, ce nouvel opus remplit pour une fois toutes ses promesses. Bravo !

Site officiel

Paroles de l’album

Korn : Rotting in vain

Korn : Insane

Korn : A different world

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