Je ne sais pas grand-chose sur Killwave. Ils sont quatre, viennent de Chicago. C’est maigre. Ah, oui, et ce « Death by distortion » est leur deuxième album, après un éponyme en 2010. Là, ça sent quand même pas mal la galère. Il faut dire que Killwave joue un mélange entre rock gothique, darkwave et rock indé ; pas le genre le plus sexy et le plus vendeur qui soit. Encore moins le plus populaire. Ok. On a donc là un disque de niche, un pur. Très court, trop certainement, mais pas mal troussé, ce deuxième opus mixe voix emphatique très typée eighties, compositions assez nineties et production et sonorités plus modernes se rapprochant de l’industriel. Globalement, c’est un disque assez rétro, qui sent un peu le caveau, ce qui est naturel pour le genre. On reste un peu sur sa faim, la faute à des compos qu’on sent parfois incomplètes ou sous-exploitées, mais ça marche quand même. Ce qui reste un constat plutôt mitigé, surtout pour un combo qui a déjà quelques années au compteur. A suivre…
Killwave : The calling