C’est bête une rencontre, pas vrai ? J’ai fait connaissance en 2015 avec Joshua Radin parce que, euh, en fait… Parce que son nom me faisait marrer. Oui, c’est pas glorieux. Mais j’ai changé. Oh non, son nom me fait toujours marrer, je ne suis pas devenu plus intelligent non plus, faut pas rêver. Mais j’avais de gros préjugés, et j’ai changé d’avis. La faute à une folk pop facile, douce mais vraiment pas dégueulasse. Et hop, la revoilà en 2017, fidèle à elle-même. En entrant ici, je ne m’attendais pas à de grands changements. Ça tombe bien, il n’y en a pas vraiment. Oh, si, le disque est un peu plus ouvert, un peu plus lumineux, un peu plus sautillant si on y regarde bien. Mais l’essentiel est là ; la douceur, la délicatesse, la finesse. Et on s’y (re)laisse prendre. Pourtant, encore une fois, on est face à des titres aux mélodies connues, à l’instrumentation tout ce qu’il y a de plus classique, interprétés d’une voix qui manque un peu de personnalité. Mais on s’en fout, parce que ça marche le temps que ça dure. Allez, on se revoit dans deux ans pour le troisième round.