On s’arrange comme on peut ou comme on veut avec sa conscience. Moi, par exemple, j’ai toujours eu horreur des comédies musicales. Peu importe leur couleur musicale, leur thème, dès que ça danse et ça chante, je me barre en courant. Alors ce projet québecquois, je vais essayer de le considérer comme un concept album plutôt que comme l’opera rock qu’il est très manifestement. Entre horreur et steampunk thématiquement parlant, rock progressif, musique de film et post metal musicalement parlant, ce deuxième volume des aventures du Jardin Mécanique est pour moi un peu trop verbeux, mais quand même sacrément intéressant. Je suis certain que les textes déjà très concrets et compréhensibles doivent prendre une toute autre dimension sur scène, mais je suis content de ne pas avoir l’image, puisque je n’ai pas trop envie de courir, là tout de suite. Sinon, les trois musiciens ont vraiment mis le paquet niveau compos, celles-ci étant de vrais épopées burtoniennes débordant de richesses mélodiques, et faisant aussi le poids niveau technique de jeu. Ce n’est pas la collaboration avec un membre de Voivod sur « Le manège transorbital » qui nous indiquera le contraire ! Bon, ce disque ne sera pas mon disque de chevet, mais ça, c’est mon blocage avec le genre. De votre côté, ça ne doit surtout pas vous empêcher de plébisciter l’univers unique, loufoque et inquiétant de Jardin Mécanique !
by Dyvvlad