Épisodiquement, le cadavre du rap metal des 90’s est déterré, dépouillé un peu plus, consommé, puis vite remis en place et prié d’attendre le prochain candidat. Il faut dire que lesdits candidats sont nombreux, mais peu sont ceux qui parviennent à tirer quelque chose d’intéressant d’une matrice somme toute assez limitée. Après un premier album à côté duquel je suis joyeusement passé, voici « American Tragedy » estampillé rapcore. Hum. Un dicton dit « si ça va trop fort, c’est que t’es trop vieux ». Et quand c’est le contraire ??? Non, parce que là, je cherche le « core »… Cet album est une espèce d’hybride (hi hi, la référence !) entre Limp Bizkit, le premier Linkin Park (ça y est ? Z’avez compris ?) et…euh…dois-je le dire ?…PZK. Mettez-moi tout ça dans un shaker, et rajoutez-y une volonté commerciale évidente, et vous aboutissez à « American Tragedy ». Et là, vous l’avez compris, mais je vais quand même vous le confirmer, et dans un langage que mon petit bout peut comprendre ; c’est caca. Ok, le flow des rappeurs n’est pas mauvais, et quelques bonnes idées surnagent ça et là, mais le tout est noyé dans un océan de mauvais goût, de recettes faciles, de textes stupides. Maintenant je comprends mieux pourquoi vous êtes masqués, les gars. Moi non plus je n’aimerai pas que mes proches sachent que je suis responsable d’un tel désastre musical.
Hollywood Undead : Levitate
Hollywood Undead : Young