FIT FOR A KING : Lonely god


Si Fit For A King n’a pas encore eu l’honneur ou la chance de fouler les planches du Hellfest par chez nous, on a notamment pu les voir en 2025 au Wacken, et ils prennent une place de plus en plus importante au sein de la scène metalcore. « Lonely god » confirme la montée en puissance continue du groupe, qui a décidé de changer un peu ses habitudes en proposant une œuvre libérée des contraintes de calendriers (c’est eux qui le disent, n’empêche qu’elle arrive juste trois ans après « The hell we create »), dont la production a été confiée à Daniel Braunstein (Spiritbox) après quelques années avec Drew Fulk. Casser les habitudes, c’est aussi proposer un style peut-être encore plus puissant et direct. « Lonely god », entre ses incursions djent, ses passages mélodiques riches en émotion et ses bons gros riffs écrasants proches du deathcore, ne décevra pas, c’est couru d’avance. Difficile en effet de résister à une formation qui sait parfaitement ce qu’elle fait et le fait avec le cœur. Fit For A King a l’intelligence de proposer des titres très nuancés, mais également assez courts. Pas forcément le temps d’installer une atmosphère donc, ils alternent entre agression frontale ou plus lourde et angoissante et charge mélodique franche. Mais on en demande pas plus, et ce huitième album confirme l’équilibre trouvé par le groupe à la fois dans son line-up depuis quelques années, au sein de l’écurie Solid State Records, et dans le son qu’il propose. Ce bien-être ne l’empêche pas de juger durement son époque ; les thèmes de l’album tournent autour du sentiment d’isolement, de la manipulation, de la perte de repères, de la difficulté à avoir une vision claire du chemin à suivre dans tous les domaines au quotidien. Étant donné le contexte dans lequel sort l’album, on les comprend bien… Bilan plus que positif donc pour « Lonely god ».

Instagram

Facebook

Paroles de l’album

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *