Des réminiscences remontent à la surface dès le début de cet album. 1996. #3. Non que le duo Dylan Municipal ne puisse être résumé à une pâle copie de Diabologum, mais il se pose comme l’un de ses plus logiques descendants au côté de Non Stop, bien qu’il ait choisi une voie radicalement différente. Il en a le cynisme et l’humour au douzième degré, la noirceur et la force. Mais le style est ici réinventé, actualisé, transformé. Rock, indéniablement. La guitare est présente, occupe l’espace. Electro, certainement. Les rythmes froids et les samples installent l’ambiance. Expérimental, évidemment. Les structures n’existent plus, la mélodie est vaporeuse et évolue à sa guise. Slam, aussi. Parlé plus que chanté, le texte est l’arme principale de ce premier album. Une arme insidieuse, qui fait naître des sourires plutôt que des plaies, mais n’en touche pas moins sa cible avec autant d’efficacité…
Dylan Municipal : Courtermisme
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