DINOSAUR PILE-UP : I’ve felt better


« I’ve felt better ». Une phrase qui cache une douleur profonde, celle de la lutte contre une maladie chronique de la part du leader de Dinosaur Pile-Up. Formé en 2007, le groupe a enchaîné quatre albums jusqu’en 2019. Après ça, on lui diagnostique d’abord une maladie de Crohn, qui s’avère finalement être une rectocolite hémorragique, maladie inflammatoire de l’intestin, qui l’affaiblit terriblement physiquement comme moralement, le laissant même en proie au doute concernant la poursuite d’une quelconque carrière musicale. Heureusement bien entouré notamment de sa fiancée depuis devenue son épouse, il se remet peu à peu en selle et nous voici avec un nouvel album qui sonne à la fois comme un message de lutte, d’espoir et de résilience. Au sein de chaque titre on peut capter des bribes de sa vie ces derniers mois / années, ses instants de doute comme de rage ou de désespoir. Et musicalement, il fallait des compositions qui tiennent la route pour magnifier tout ça. Dinosaur Pile-Up est un habitué des premières parties de prestige ; Pixies, You Me At Six, Feeder, Twin Atlantic, ou encore Sum 41. Et les « I’ve felt better », « Quasimodo melonheart », « Love’s the worst » ou « I don’t love nothing and nothing loves me » sont taillés (parmi d’autres) pour la scène, et y rencontreront certainement un accueil pas du tout mitigé. Le mélange entre punk rock, powerpop et rock alternatif du groupe n’est certes pas très original, mais son degré d’acidité garantit un plaisir immédiat. Pour moi « I’ve felt better » se situe quelque part entre Silversun Pickups et Sum 41 : un cocktail survitaminé mais plein de feeling. En voilà un qui a bien fait de revenir !

Instagram

Facebook

Paroles de l’album

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *