Le retour de l’enfant prodige belge après une trop longue absence, qui laissait même croire à certains que l’aventure était bel et bien terminée. Mais c’était mésestimer le potentiel créatif de , qui, désormais seul aux commandes, compte bien tout de même tirer son épingle du jeu. Et pourtant, je dois avouer ma déception face aux douze titres de cette révolution de poche qui porte bien son nom. Car oui, il faut se rendre à l’évidence, Deus a vieilli, et la fougue encore bien présente dans le formidable « Instant Crash » tend ici à disparaître petit à petit, au profit d’un rock mid-tempo mélancolique, aux motifs parfois un peu trop répétitifs. Bien sûr, notre héros n’est pas amorphe, et les guitares assassines d’antan surgissent encore parfois, comme sur une « Cold Sun Of Circumstance » très Deus-esque, ou une « Sun-Ra » pas du tout représentative de l’œuvre du jazzman.Un bon album d’un Deus réinventé, mais les fans devront se faire une raison ; le titre de leur compilation, « No More Loud Music » était peut-être prémonitoire…
Deus : Nothing really ends
Deus : 7 days, 7 weeks