DESTRUCTIVE TENDENCIES : Slaves to the darkness

destructivetendencies_slaves

Ne pas se fier à la pochette, ne pas se fier à la pochette… Ah, mais je le sais pourtant ! Destructive Tendencies n’est pas un groupe de metal extrême un peu plan-plan. En fait, il ne s’agit même pas d’un groupe de metal. Et d’ailleurs, s’agit-il vraiment d’un groupe ? Allez, un indice ; Destructive Tendencies est signé chez Hardcore Blasters. Ça y est, vous l’avez ? Ah, ben oui, je sais, les trois quart d’entre-vous se sont déjà barrés du coup. Bon, trois, ils le sont aussi, et ce n’est pas de trop pour produire pas moins de 26 titres ! Alors oui, un titre de gabber / hardcore est assez simple à mettre en place ; un bon gimmick, une mélodie qui pénètre immédiatement l’esprit, et plusieurs variations de rythme. Effectivement, ça n’a l’air de rien comme ça, mais pour que ce soit efficace, il faut maîtriser la science du genre, celle qui permet au fan de se raccrocher à un thème musical obsédant, et à son corps de tressaillir à l’unisson. Un art difficile que Destructive Tendencies a fait sien. « Slaves to the darkness » compte bien sûr en son sein quelques clins d’oeils horrifico-gothiques qui justifient l’artwork. Côté titres, pas de surprises ; pris un à un, la plupart sont très écoutables. Mais plus de deux heures de musique de ce type pour qui n’y est pas habitué, et malgré les « fantaisies » du trio (qui hybride sans vergogne pop, rock, metal, ambiant, et un peu tout ce qui lui passe sous la main, ce qui amène de la diversité et des respirations au disque), ça fait vraiment beaucoup. Voici donc un bon disque du genre, qui pourrait plaire aux plus ouverts avides de sensations fortes !

Site officiel

DESTRUCTIVE TENDENCIES : Slave to the darkness

Related Posts

  • 10000
    Que se passe-t-il lorsque l’on fait s’accoupler le lapin duracel sous amphétamines, un sampler déglingué, un troll avec un micro, un mammouth guitariste et un ingénieur du son schizophrène ? Ah, décidément, Mike Patton aime les expériences musicales étranges. C’est donc le label Ipecac qui nous présente la dernière sauvagerie…
    Tags: techno, plus, pourtant, musique, officiel, site, y, the, se, ah
  • 10000
    Le duo mythique de Morbid Angel, Trey Azagthoth et David Vincent, kiffe grave la gabber et le hardcore techno. Et hélas, trois fois hélas, les gars ne sont pas décidés à assouvir leur nouvelle passion comme un plaisir honteux, qu'on pratique en cachette. Une fois l'intro (un peu cheap d'ailleurs)…
    Tags: se, plus, vraiment, bien, quelques, titres, officiel, site, ne, d'ailleurs
  • 10000
    Extreme Precautions, c'est le nouveau joujou de Mondkopf, dont le très bon « Hadès » est chroniqué dans ses pages. On connaît l'attachement et le talent du bonhomme pour la techno ; pas de raison que ça change. On connaît aussi son goût plus récent pour les ambiances abyssales et la violence sourde.…
    Tags: plus, disque, genre, techno, hardcore, y, pourrait, bien, voici, d'un
  • 10000
    Oui, il existe vraiment ce disque. Non, je ne cherche pas à chroniquer que des trucs indés et confidentiels. Voici pour ceux qui, en découvrant cette chronique, se sont dit ; « vin dé non, mais ch'est qui incor ch'tilal ? » ou « diantre, mais où a-t-il encore déniché un tel artiste ? » en langage…
    Tags: plus, voici, titres, ne, musique, rythme, y, main, site, officiel

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *