Glen Benton est une légende du death metal américain, et Deicide une sommité du genre, je le reconnais. Pourtant, je l’ai toujours trouvé limité (et pas que musicalement, mais ceci est un autre débat). Certes, la formule du groupe a un peu évolué au fur et à mesure des années, en partie grâce à l’arrivée de Jack Owen, qui est loin d’être un manchot, et apporte sa technique et son feeling au groupe. Toutefois, le discours est parfois à la limite du ridicule, et la musique est archi-conventionnelle. Oui, je sais, on dit old school. Oui, je sais aussi, je suis de mauvaise foi, un peu. Mais bon, le fait est là ; écouter un disque de Deicide me fait subitement me passionner pour tout ce qui passe à ma portée ; étiquette de vêtement, programme de parti politique, concert de Justin Bieber… Et ce dixième opus des aventures de Glenouchet ne change rien à la donne. Pire, il a tendance à me fatiguer encore plus. Ce n’est pas que je sois trop vieux ; je prends plaisir à écouter des choses aussi violentes, et même plus… Non, je pense juste que Deicide et moi sommes incompatibles. L’enfer ? Ah oui, c’est bien ça.
Deicide : Conviction
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