VADER : De profundis

Ma dernière rencontre avec les polonais de Vader date bien. 2014, « Tibi et igni ». Et pourtant, j’ai trouvé cet album très bon. Qu’est-il arrivé depuis ? Vader a sorti deux disques d’un death metal brutal, direct et classique. Certes, je ne les ai pas écoutés, mais j’imagine bien le rendu, puisque je reste assez coutumier du genre du gang. « De profundis » n’est pas le dernier album du groupe, puisqu’il s’agit d’une réimpression du deuxième opus. De quoi se rendre compte de la progression du combo en quelques années (puisqu’il est originellement sorti en 1995). Ce qu’on constate de suite est pas à l’avantage du groupe de Piotr Wiwczarek, mais pas à celui du disque : le Vader moderne sait bien plus soigner ses entrées et intros aujourd’hui qu’hier. En effet, le début de « Silent empire » est plus que laborieux, limite désagréable. Heureusement, dès qu’on entre dans le vif du sujet, que le titre démarre vraiment, ça le fait. Bien sûr, le death est bien plus old school, moins massif, plus thrashy et encore plus resserré que ce qu’on peut connaître. Mais ça reste vraiment efficace, et on a aucun mal à comprendre ce qui est à l’origine du succès jamais démenti de Vader : une application et une implication sans bornes, une adoration du genre qui frôle souvent le sacerdoce ou l’intégrisme, mais qui a le mérite de toujours accoucher d’oeuvres dans le plus pur esprit death metal, ou chaque code est scrupuleusement respecté. De là à dire que l’album n’a pas pris une ride, non, mais franchement, il reste bien plus plaisant que ceux de pas mal de suiveurs sortis récemment (et je ne citerai pas de noms).

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