« Glenn est revenu à ses premières amours avec ce disque » entend-je partout. Fan à mes heures de son dark heavy rock et de sa voix unique et puissante, je me jetai donc sans réfléchir sur ce nouvel opus, babines retroussées et crocs luisants. Et ce retour aux sources, je le cherche encore. Certes, l’album est plus rock que les moribonds essais de jeunisation indus perpétrés depuis le chef d’œuvre « 4 », même si quelques résidus subsistent, mais la bande du Evil Elvis n’a pas encore rattrapé le niveau. Et, plus grave, on en vient à se demander si les effets de style des albums précédents ne sortaient pas uniquement de cache-misère ; la voix de Glenn est soit mal mixée, soit pas assez poussée. On la sent cassée, abîmée, or c’était là l’un des principaux atouts du groupe, si ce n’est le principal. En définitive, « Circle Of Snakes » est un bon album par rapport aux successeurs de « 4 », et un album moyen mais plus violent par rapport à celui-ci.
Danzig : Circle of snakes