DANZIG : Sings Elvis

Ah, il avait dit qu’il allait le faire. Il faut dire que depuis le temps qu’on le qualifie de « dark elvis », le père Glenn a eu le temps de s’habituer à l’idée. Et nous avec, dans un certain sens. Sauf que. Que l’on soit fan ou pas, on perçoit sans mal la logique derrière tout ça, c’est sur. Mais putain, si « Sings Elvis » était sorti il y a 15 ans, il aurait une tout autre gueule. Parce que, même si on ne peut que le regretter, le pleurer pour les plus fans, le fait est là ; Glenn a sacrément perdu de ses capacités vocales. Et autant il parvient plus ou moins à le camoufler derrière des effets divers sur ses albums « evil », autant ici, la production ne cache pas grand-chose. L’instrumentation non plus. Franchement, en lançant l’écoute, je pensais trouver ici autre chose qu’un disque de fan pur et dur, reprenant plus ou moins à l’identique les chansons d’Elvis. J’aurais aimé y trouver autre chose. Parce, qu’on connaisse ou pas les chansons du King, quel intérêt de les entendre chantées et interprétées à peu près pareil ? Ok, on oublie le sucre, ça sonne roots, bien américain. Mais bordel, Danzig aurait pu injecter ici ce qui fait de lui un de mes compagnons fidèles depuis le début des années 90. Il n’en a rien fait, c’est son choix. Je le regrette, bien sûr. Car même si, objectivement, ce disque est porteur d’une certaine authenticité, il me déçoit, principalement par ce qu’il n’est pas, par ce qu’il aurait pu être. C’est moche, hein. Ben c’est comme ça.

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Paroles de l’album

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