BURY TOMORROW : Cannibal

Sixième album pour le quintet de Southampton. Un disque attendu après le succès du précédent, « Black flame », reconnu comme un vrai pas en avant pour le combo. Et un disque qui devait sortir en avril, et retardé, c’est courant ces temps-ci, la faute au covid. D’ailleurs, les plus perspicaces n’auront aucune surprise à l’écoute du premier titre de ce disque, « Choke », puisque celui-ci était le second single annonçant « Cannibal » et sorti en février. « Cannibal », qui lui fait directement suite, était lui le premier single. c’est donc vraiment à partir du troisième titre de l’album que les fans vont vraiment découvrir le nouveau visage de Bury Tomorrow. Bon, en même temps, j’ai envie de vous dire, ils le connaissent déjà s’ils suivent avec assiduité le combo anglais. C’est un fait : le metalcore mélodique du groupe n’a que peu évolué par rapport à « Black flame », son précédent méfait. Pour le pire ou le meilleur ? Ça, ça dépend comment vous vous situez par rapport à leur musique. Objectivement, Bury Tomorrow n’a pas inventé le tire-bouchon. Son metalcore repose sur des bases établies depuis des années par ses aînés ; riffs de bûcherons + chant teinté death + breaks impromptus + refrains en chant clair. Bon, ok, les parties de guitare mélodique sont vraiment bien foutues, y’a du feeling là-dessous, mais bon, ça reste du consommable, du déjà entendu. Par contre, c’est impeccable, on ne peut le nier. Chaque titre répond au précédent de manière idéale, chaque riff fait mouche, tout est à sa place, c’est carré, et en live ça claque. Si vous faites l’expérience de lancer l’écoute et laisser le bouzin tourner sur certaines plateformes d’écoute, vous aurez peine à remarquer la différence d’un album sur l’autre. « Cannibal » possède un son un peu plus clair, mais ça se joue sur les nuances. Pour autant, je ne suis pas déçu : quand je lance un Bury Tomorrow, je sais ce que je vais entendre. Voici la conclusion ; si vous cherchez du metalcore précis, efficace et mélodique, vous êtes arrivé à bon port.

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Paroles de l’album

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