Trio Japonais, Boris pratique une musique étrange, balançant entre post hardcore (on pense parfois aux derniers Neurosis), ambiant (un peu) et noise rock (la plupart du temps). Pourtant, le premier titre de ce nouvel et cinquième album débute de façon carrément doomesque. Mais très vite, les drones, larsens, distorsions et consorts reprennent le contrôle de la situation. Au travers de ces cinq titres ne laissant que de courts moments de répits à l’auditeur, un canevas mélancolique se dessine, donnant une impression de profondeur quasi-impalpable mais bien présent, qui joue en la faveur d’un album qui échappe par le fait à la case « pénible prise de tête ». Une œuvre intéressante par bien des aspects, assez difficile d’écoute tout de même !
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