Revoilà Bong et son drone doom sludge stoner. Que peut-on en dire ? Qu’il réitère le coup du « j’te ponds deux titres ultra-longs et embrumés » ? Oui. Qu’il le fait cependant avec intelligence, en exploitant au mieux quelques notes égrenées, des riffs étirés, une puissance pachydermique, un chant presque mystique, des ambiances planantes, un pouvoir d’évocation qui en rappelle d’autres mais qui suffit à faire de leurs albums un voyage hypnotique, que l’on soit sous l’effet de psychotropes ou pas ? Parfaitement. On peut dire aussi que cette pochette spatiale, sinon stellaire, est de toute beauté. Et regretter que le deuxième titre ne soit pas un peu plus court, alors que le premier est un pur chef d’oeuvre. Ce qui explique cette note mi figue mi-raisin, mais ne m’empêchera pas de me lancer dans l’écoute du prochain d’ici deux ou trois ans.
by Dyvvlad
under 2018, 7, Doom metal, Jeune et dynamique, Metal, Sludge, Stoner, Un amour fort et durable, Un homme