BLOOD RED THRONE : Nonagon

Ça fait un bon moment que les norvégiens de Blood Red Throne font partie du paysage death metal. Pensez donc : 26 ans et 10 albums déjà ont fait couler de l’encre et transpirer les headbangers ! Connaissant la régularité des gars, on ne s’en fait pas non plus pour ce onzième opus. Comme à son habitude, le groupe développe un style à la fois mélodique, groovy et brutal, ni vraiment old school ni vraiment progressiste, et le parsème d’influences « autres » discrètes mais qui lui confèrent un plaisir d’écoute certain : un peu de thrash par ici, un soupçon de deathcore, des cris blacks… C’est assez remarquable à quel point Blood Red Throne arrive à conserver un cap ; on ne peut pas dire que son line-up soit très stable depuis ses débuts, et à part l’unique survivant des débuts Dod, chaque poste a connu un ou plusieurs changements. Mais Dod est magnanime, et certains sont même revenu des années après ! Bref, on s’en fout ; qu’y a-t-il dans ce « Nonagon » ? Bah, ni plus ni moins que ce qu’on trouvait avant chez les norvégiens. Des titres carrés (en général autour des 4 minutes), à l’accordage bien grave (à la Entombed), efficaces sans aller trop chercher la mélodie, ne cherchant pas à faire non plus la course à la technique, et dotés de guitares pas trop démonstratives, même si des soli bien placés et exécutés viennent colorer les titres. Pas assez ? Peut-être. Il est vrai que malgré les efforts du groupe et du vocaliste qui prend plaisir à varier le type de chant, les titres sonnent un peu austère. « Nonagon » est une preuve de bonne santé du groupe, et éventuellement du style, mais son impact pourrait être décuplé en ajoutant ponctuellement quelques éléments et effets. Après, ce n’est clairement pas la volonté du groupe, qui préfère son style pur. C’est un choix que nous devrons respecter, mais que je ne partage pas vous l’aurez compris.

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