Depuis ses débuts, Black Tusk n’a jamais brillé par son génie. Elève appliqué, il se contente d’utiliser des formules déjà élaborées et éprouvées par d’autres. Des riffs massifs et groovy, une voix bien rocailleuse, une rythmique de plomb, tout comme le voisin. Mais l’imagination en moins… Sur ces six titres, on a l’impression d’écouter le Entombed de « Wolverine blues » copuler sauvagement (forcément) avec… euh… ben tous les autres groupes de sludge musclé. De là à dire que le groupe n’a aucune personnalité, il y a un pas que je franchis allègrement. Alors oui, ce disque peut plaire aux fans du genre comme produit saisonnier, produit de substitution, mais de là à vouer à Black Tusk un culte sabbathien…
Black Tusk : Truth untold