De l’importance des connexions, du réseau. Je ne me serais peut-être jamais intéressé au cas de Kasper Bjørke, producteur électro danois de son état, s’il n’avait justement été celui de Trerntemøller. Bon, niveau timing, je ne suis pas forcément super, puisque ce disque, son quatrième, est apparemment fort peu représentatif de son genre de prédilection. Mais je me contenterai de cette entrée en matière. Nous avons donc affaire à une electro-pop volontiers sombre mais néanmoins efficace, puisque se parant de vocalistes talentueux et de mélodies parfois imparables (mention spéciale à « Apart » qui aurait du clôre ce disque, plutôt que le pâlot instrumental « Forever »). Et si ce « After forever » ne s’inscrit pas dans la catégorie des albums parfaits, il reste une découverte très agréable pour ceux qui apprécient les ambiances cold wave eighties remises au goût du jour. Certains groupes qui s’en étaient fait la spécialité devraient d’ailleurs en prendre de la graine…
Kasper Bjørke : TNR