BILLYBIO : Leaders and liars

Jugez-moi si vous voulez ; j’aime toujours écouter le « State of the world address » de Biohazard, et je le trouve toujours aussi bon. Bon, par contre, j’ai beau suivre de près la carrière du groupe depuis, je n’ai pas pu m’empêcher d’être déçu par ses productions, au point… de ne pas en faire figurer beaucoup ici. Mais le style, l’authenticité, eux, je les kiffe toujours, alors quand Billy Graziadei, un peu saoulé d’attendre les autres membres, a annoncé se lancer dans une carrière parallèle solo sous le nom de Billybio (soit Billy Biohazard), j’ai été intéressé. Bon, à la bourre quand même, puisque ce « Leader and liars » est le deuxième effort du projet. Et qu’est-ce qu’on y trouve ? Quelque chose de très comparable à ce que j’aime du bonhomme : un hardcore metal aux influences punk et power metal aux titres directs et efficaces. On reconnaît les riffs de monsieur Graziadei immédiatement, et sa voix n’a pas pris une ride. Rien que pour ça, je suis impressionné. Quand au contenu en lui-même, je suis un peu plus circonspect. L’album est plutôt bon, mais quelques éléments me gênent. En fait, ce sont les éléments dérivés du heavy metal ; quelques parties de chant, quelques riffs. Et aussi quelques passages aux riffs un peu trop basiques, qui manquent d’accroche mélodique. De l’aveu même du compositeur, le disque exploite ses influences punk, et renoue avec les années 90. Pour ça, il s’est entouré de quelques fines gâchettes de la scène, de gens qui partagent sa vision de la musique, et probablement de la vie. Les textes sont, comme pour l’ensemble des œuvres de Billy, un mélange de réflexions personnelles, de messages sociaux et politiques. Dans l’ensemble donc, on est plutôt pas mal en compagnie des quinze titres de ce disque, qui ont le mérite de nous rappeler le bon vieux temps sans trop jouer au copié-collé, et avec une dose de nouveauté en plus.

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