Il y a quelques mois, je m’extasiais devant le premier opus des aventures des trois urluberlus de Beechwood. Il faut dire que personne n’avait pu voir arriver un tel phénomène. Les jeunes gens n’ont peur de rien, ne respectent rien, et prennent un malin plaisir à faire ce qui leur chante, sautant de style en style, et faisant la nique à ceux qui les croient incapables d’assurer autant dans l’un que l’autre. Les voici donc pour nous en mettre une deuxième couche. Et ils prennent soin de nous faire savoir dès l’excellente « Flesh hotel » introductive qu’ils n’ont pas perdu la main. Mais en doutait-on vraiment ? Beechwood est toujours aussi cool. Il louvoie toujours entre pop, psyché, folk et garage, avec un capiteux parfum seventies. Et produit toujours une musique aussi chouette. Mais. Oui, il y a un « mais ». Mais cette suite pas espérée si vite s’avère moins abrasive que le disque précédent. Ici, l’ambiance est plus pop, plus posée. Bien sûr, quelques titres parviennent tout de même à titiller l’oreille de façon immédiate ; « Flesh hotel », « Amy », « Bigot in my bedroom », « Nero », « I found you out », « Up and down » et « Sucker ». Oui, je sais, c’est pas mal du tout pour un disque moins percutant. Mais je n’ai jamais dit qu’il était mauvais, ce «Inside the flesh hotel » . C’est juste que l’effet de surprise passé, un peu de magie s’est évanouie. Pas totalement, non, et on pourra toujours se bercer longtemps avec ce nouvel opus qui met encore en lumière le talent effronté de Beechwood !
by Dyvvlad
under 2018, 8, Jeune et dynamique, Pop, Pop rock, Rock, Rock garage, Un amour fort et durable, Un homme