
Ça fait un moment que je sais que je dois m’intresser à la musique de cd groupe de garage punk américain et que je ne le fais pas, mea culpa. Après cinq albums, il est bien temps de le faire. Bon, je vous avoue que je ne l’aurais toujours pas fait si je n’étais pas tombé en lecture aléatoire spotify sur « Never gonna drink about you » et m’être dit « eh, c’est vraiment pas mal ça ! ». Allez je me lance. Premier constat ; c’est court. 11 titres, 32 minutes, on va à l’essentiel. Mais pour le genre ça ne me choque pas vraiment, à vrai dire c’est le contraire qui m’étonnerait et même me ferait peur. Une fois l’intro (dispensable) passée, « Phantom drip » plante le décor ; riff efficace, fougue, style bien rock mais pas surjoué. « Never gonna drink about you » est toujours aussi bonne. « Do nothing » se fait plus rock n’ roll, un peu trop sage à mon goût. « Pick’em up and put’em down » sonne pas mal comme The Hives, et ça le fait. « Got a feeling » est également un titre plus classique, « Like a knife » est plus pop, « Zeroed out » revient à une expression un peu plus rock… Et ils sont ok, mais je ne ressens pas l’excitation folle que j’attendais et que je peux ressentir avec d’autres formations du genre, en particulier avec celle déjà citée plus haut. « Living in my head », « Day late, dollar short » et « Night ride », hélas, ne me la rendent pas. Au final, si je n’ai pas du tout passé un mauvais moment ici, je me dis que si je n’étais pas venu à Bass Drum Of Death avant, c’est que c’était le destin, qu’inconsciemment je savais que sa musique n’allait pas me parler. Et bien sûr que je sais que c’est une croyance à la con, mais hélas elle s’avère cruellement vraie ici.






