Vous savez que je n’aime pas trop les ep, n’est-ce pas ? Oui, mais là, c’est d’Aphex Twin dont il s’agit. Annoncé à grand renfort de communication tapageuse (dans le métro londonien, notamment), ce retour tant attendu (« Syro » datait de 2014 quand même), dont on espérait forcément beaucoup, sera donc un cinq titres. Pas vraiment ce qu’on attendait, mais on s’en contentera si c’est bien fait. Une petite précision d’abord pour celles et ceux qui voudraient se lancer directement dans le visionnage du premier single « T69 collapse » ; la vidéo est à déconseiller aux épileptiques. Sinon, pour la musique, on reste en terrain connu, avec une electronica glitchy complètement boulimique de micro-mélodies, elles-mêmes posées sur un lit ambiant : contrat rempli. Quelques sonorités plus modernes et surtout une production maousse viennent finir le travail. On est pas submergés par un sentiment de bien-être par ce disque, et certains ont eu tôt fait de le taxer de raté. Ce ne sera pas mon cas. C’est clair,Richard D James n’est pas revenu au niveau d’un « Drukqs ».Mais il continue d’avancer, et un titre comme « Pthex », bien rétro, continue de fonctionner à la perfection sur votre serviteur. Alors « Collapse » reste pour moi une parenthèse sympathique avant, je l’espère, un nouvel album décisif.
Aphex Twin : T69 collapse