Jeune formation grecque ayant choisi la fin de l’année dernière pour sortir son premier album, Aetherian œuvre dans un genre qui fut très en vogue il y a quelques années, le death progressif. Et il le fait avec un amour du genre évident, agrémenté d’un certain parfum old school au niveau du riffing et du placement de la voix qui donnera des frissons aux anciens. Mais il suffit qu’on s’y attarde un peu et on décèle dans ce « The untamed wilderness » bien plus qu’un héritage. Très rapidement, des influences post black, thrashcore et même post metal : à la mélodie tranchante se conjugue la mélancolie, les passages atmo, la furie black ou la dégénérescence thrashcore goth. Autant d’éléments complémentaires qui font de ce disque l’un de ceux qui ne paient pas de mine mais auxquels on s’attache, subjugués par une maîtrise rare et une unité jamais remise en cause. Beau, rageur et touchant de bout en bout, ce coup d’essai ne fait pas dans la demi-mesure : soit on est conquis par la faculté de remettre au goût du jour de death de papa des hellènes, soit on est rebuté des côté plutôt old school précités. Pour ma part, vous aurez bien compris que c’est la première solution qui est adoptée, et je ne peux que vous inviter à en découvrir les nombreuses qualités !
Aetherian : Dark earth
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