Malgré l’absence d’Attila Csihar sur ce nouvel opus, remplacé par un certain « Prime Evil », le retour d’Aborym se fait sous les meilleurs auspices, après un «With No Human Intervention» décevant de la part d’un groupe qui jusque-là s’était toujours fait remarquer par un anticonformisme assumé et recherché. Pas de surprises, la patte des italiens est bien présente, nous projetant encore une fois entre true black metal et metal indus haineux, le tout porté par un satanisme sans compromis. On notera que la voix est mixé plus en arrière, laissant le champ libre à un style musical qui s’est étoffé, laissant des interstices libres à des effets et parties malsaines et gothiques, du meilleur effet d’ailleurs. Ce « Generator » ressort donc grandi des divers changements effectués par le groupe, et en devient une pièce maîtresse d’un genre nouveau, dont la noirceur du propos se trouve enfin égalée par la musicalité.