FATAL VISIONS : No End In Sight


Des fois, tu te retrouves face à un disque, tu en écoutes quelques notes et tu accroches. Mais c’est une galère sans nom de trouver la moindre ligne, la moindre info à son sujet. « No end in sight », qu’ils disent ? Bah j’ai pas non plus la queue d’un début les gars. Fatal Visions, avec ou sans « s », est un nom plébiscité par plusieurs formations à travers le temps et le monde. Celui-ci est un groupe de Buffalo dans l’état de New York, et ce disque semble être son second effort. Et qu’est-ce qu’on y trouve ? Et bien, du Buffalo hardcore pur jus tiens, ils le disent eux-mêmes ! 10 titres, 23 minutes, et un seul qui a l’outrecuidance de dépasser les trois minutes (le final « Guardians of solitude ». Et c’est quoi la différence avec le New-York hardcore ? Non mais vous le faites exprès ou quoi ? Je l’ai dit plus haut, ils viennent de Bu-ffa-lo les gars ! Bon, sarcasme à part, oui, on trouve exactement la même chose. Et en fait j’en suis plutôt satisfait. On sait où on va du début à la fin, il n’y a aucune surprise, mais également aucune baisse de régime et aucun coup fourré : pas de déception à l’horizon si on aime le style. Les intros typiques, le featuring qui ajoute juste une voix encore plus vénère au mélange (« Search for a new path », « Reap what you sow »), les petits placements de sample qui vont bien (« Mourned by none » et quelques autres)… non, vraiment, tout est là. Est-ce que j’ai l’impression d’avoir déjà entendu ça quelque part. Bah évidemment. Mais ça ne me dérange pas pour le coup ; le taf est bien fait.

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