JOHNNIE GUILBERT : Violent dreams


Johnnie Guilbert est de ces enfants de youtube qui ont d’abord connu la gloire grâce au média avant de bifurquer vers une carrière musicale. Il a donc monté Till Death Do We Part avec son compère Jake Bateman, avant de se lancer ici en solo. Bon, le mec a plein de tatouages mais aussi une belle petite gueule, et ce disque est la combinaison des deux ; un emo rock torturé mais qui reste quand même bien gentillet soniquement parant, et qui prend garde de ne pas se montrer trop virulent à tout point de vue. Ah bah oui, le « Angel of death » du monsieur, c’est pas celui de Slayer. Bon, ceci dit, les titres sont vraiment pas dégueulasses. Mélodiquement, marche très bien, la voix de Johnnie, mi-plaintive mi-rebelle, le mélange guitare acoustique un peu déglinguée / authentique et électrique, les titres courts, les thèmes de lutte contre ses démons intérieurs, tout ça c’est ok, et si on apprécie la pop avec du caractère, pourquoi pas. Bon, pour être transparent, à plusieurs reprises je me suis dit que la même chose avec plus d’éléments vraiment rock, voir plus si affinités, aurait quand même plus de gueule. Par contre, on ne peut pas dire que le Johnnie nous ait volé ; « Violent dreams » est bourré de titres, regardez plutôt : 20 au total, pour plus d’une heure de musique. Est-ce que tous valent le coup ? Naaaan, pas vraiment, même si ça reste une question de goûts. Moi, j’aurai écarté des titres comme « Fake positivity », « Medusa », « Right girl wrong time », « Killed my mood », « Wrong for me »… Eh mais attendez, c’est tout le milieu de l’album que je vous cite là ? Ah, mais oui, et probable même que ça continue puisque je n’en ai pas fini l’écoute. Edit ; bah, en fait, le sursaut vient avec « Repair », qui est d’ailleurs le seul titre où figure un chant screamé, et qui pour le coup sonne plutôt grungy et sympa. Enfin, si seulement « Baby I’m sick » ne faisait pas machine arrière pour enchaîner sur un truc mièvre à souhait. Et la dernière, là, « The end » ? Bah un peu mieux, mais pas beaucoup plus. Le bilan ? Ça partait pas trop mal, mais à mi-chemin, Johnnie a décidé de nous noyer dans une forme de pop consensuelle qui, pour ma part, me plonge dans un ennui irrémédiable. Dommage. Comme quoi l’habit ne fait pas le moine…

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