
Même si tu ne le connaissais pas avant, il suffit d’une vingtaine de secondes à Death Rattle pour se présenter, avec l’intro de «The light » font on comprend vite qu’elle prépare la déflagration. Curieusement, le groupe fait bien durer le plaisir (une minute trente quand même) avant de lâcher un refrain bien puissant. Les guitares lead assassines de « Malthusian dependency » installent le groove metal du combo parmi les trucs excitants de ces derniers mois ; même s’il n’y a rien de nouveau ici, l’ensemble est maîtrisé et tellement bien mixé qu’on peut difficilement y résister. Comme s’il avait lu dans mes pensées, Death Rattle dévoile sa pièce maîtresse ; « Nietzche, and the fall », un duo avec Bjorn Strid (Soilwork) avec (forcément) du chant clair. Ce qui permet aussi au combo de Nouvelle Angleterre de montrer qu’il peut être là où on ne l’attend pas. « Immersed in the black » reprend le flambeau d’un metal entre power thrash et death avec une pointe de core. « Veils of consciousness » est l’interlude (un peu bizarre mélodiquement parlant d’ailleurs » qui coupe l’album en deux. Là, on se dit forcément que Death Rattle va débarquer avec une surprise. Et effectivement, « Social war machine » place un tout petit peu d’electro de façon très discrète, presque imperceptible, sur son intro. Mais plus de trace après. « Venom in the crown » ne change rien à l’équation. « Noctivigant », par contre, est d’un tout autre acabit : plus original, plus marquant. « March of darkness » revient un peu sur ses pas, avant que le groupe ne nous livre la très bonne « The darkness » finale, qui mettra tout le monde d’accord de par son union de puissance, mélodie et refrain fédérateur. Bref, « The moral chokehold » est une très bonne surprise d’une formation que je n’avais vraiment pas vue venir.






