EVADNE : The fragile light of fireflies


Evadne nous vient de Valence et pratique d’habitude un death doom assez classique. Ce qui fait ue l’exercice de ce soir ne va pas être des plus faciles. En effet, « The fragile light of fireflies » n’est autre que la réinterprétation en version acoustique et gothique de « The pale light of fireflies », le quatrième album du combo. Et vous savez quoi ? Ça ne s’entend pas du tout. A la première écoute à l’aveugle, je me suis dit « ah, chouette, ça doit être une nouvelle signature de Prophecy productions ! ». Et donc la réponse est oui, c’est aussi bien fait que ça. C’est bien la première fois que j’ai du mal à croire qu’une telle délicatesse et un tel feeling puissent provenir d’une œuvre de metal, et que je crains d’écouter l’original et me rendre compte que je préfère cette version. Et en même temps, comment ne pas avoir envie de découvrir les autres œuvres d’un tel groupe ? Mais ce sera une autre histoire. Concentrons-nous sur ce superbe album comme si, justement, il n’avait été composé que sous cette forme. Ici, en lieu et place des décibels, on a donc des guitares acoustiques, des pianos, des claviers malins, un duo de chant masculin / féminin des plus subtils et complémentaires. Parfois une voix plus sombre et profonde prend place, et j’avoue que ce n’est pas ce que je préfère. Mais la mélancolie profonde qui habite le disque est tellement bien rendue qu’on se croirait parfois aux prises avec un Anathema des dernières années. Oui, le disque est beau, et il est réussi. Mais. Mais il a une certaine tendance à la redite. Bien sûr, ce ne sont pas les habitudes musicales de Evadne, alors donc les arrangements empruntent des chemins parallèles, un peu maladroits parfois. Mais dans l’ensemble, on ne peut qu’applaudir Evadne.

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