
Aldheorte, du nom d’une série de romans de fantasy (ça change des divers demons) est un duo de black mélodique qui nous vient de Los Angeles (ça aussi, ça change) et s’avance en auto-production. Au programme, un style très inspiré (ils le reconnaissent, et mieux, le revendiquent) de la seconde vague du genre, et qui sonne donc très black scandinave nineties. On a donc de l’intensité, des riffs lancinants, une batterie… oh, mais attendez, c’est une batterie programmée ! Alors je ne sais pas qui l’a programmée, mais c’est du bon boulot ! Le chant est plutôt classique, criard mais pas trop, les mélodies rapides et glaciales peuvent rappeler les grands noms norvégiens (on peut penser au style du « Vikingligr veldi » d’Enslaved). « Where gods have eyes to see » (au passage, je trouve ce titre très cool et là aussi, ça laisse entrevoir d’autres influences et d’autres histoires) est, contre toute attente un très bon album. Bien entendu, il parlera surtout aux amateurs non pas seulement du genre mais aussi de la période chronologique. Mais Aldheorte prouve qu’on peut être totalement indépendant et rester complètement pertinent, plus encore que de nombreuses formations dûment signées et distribuées du genre ; les neufs titres de ce premier album sont irréprochables. J’aurais aimé creuser plus, mais il est très difficile de trouver des informations sur le groupe ou sur l’album, on va donc se contenter de ça pour l’instant !






