
Les Jins sont un trio de Vancouver qui a bien buzzé avec son premier ep « Death wish » et son rock indie entre grunge, rock alternatif et powerpop, dont l’un des titres a fini sur tiktok. Les gars ont décidé, comme souvent, d’aller chercher autre chose qu’une suite immédiate. Bon, bien sur, le gros du disque va chasser sur les mêmes terres, mais s’autorise deux balades avec « Effigy » et « Clementine ». Sorti de là, pas de grosses surprises, mais de bon titres qui rappellent plein de bonnes choses sans tourner autour du pot, dégainant des riffs crades mais pas trop, pop mais pas lisses. « Metro » ouvre la voie de manière exemplaire, mais « A clue », « Jin Sabbath » ou « Radio » présentent la même volonté de foncer dans le tas (avec un résultat moins convainquant cependant). « It’s a life » est certes bourré de références, mais… Mais quoi ? Il est bourré de références, point. Qu’on sache les nommer ou pas, si on apprécie pas celles-ci et leur coloration nineties, mieux vaut passer son chemin, parce qu’on ne passera alors pas un bon moment. Et sinon, on appréciera l’effort, l’énergie, l’absence de prise de tête. C’est un disque plutôt cool, mais dont les titres ne sont pas très originaux, et en fin de parcours il faut bien reconnaître qu’il nous manque un petit quelque chose pour désigner autrement « It’s a life » que comme un arrêt agréable. Mais agréable, c’est pas assez, alors on espère être soufflés pour la prochaine sortie du combo !