THE VANNS : Last of your kind

C’est marrant comme on peut parfois tomber sur des disques assez éloignés de ce qu’on cherche et pourtant y rester un moment. Ce deuxième album des Vanns, après un premier album apparemment assez remarqué en 2019 (« Through the walls »), c’est pas vraiment ce que j’aime en musique. Ok, c’est pop rock, c’est assez direct, c’est efficace, mais ça sonne vraiment très classique, et ça a un air de pop de stade, un air estival et hautement radiophonique, qui me dérange un peu. Mais le problème, c’est que je n’arrive pas à déterminer si ce qui me dérange le plus c’est l’intention ou le résultat. Parce que pour bâtir des titres aussi agréables, imprégnés d’une science pop si fine et élaborée, il faut le chercher. Et pour que ça fonctionne aussi bien, pour que ça donne l’impression d’être naturel et que ça produise un effet feel good immédiat et durable, c’est qu’il y a quand même un peu de maraboutage derrière, non ? Bon, ok, côté patrimoine génétique, l’Australie est pas mal dotée surtout côté pop et rock, et je veux bien croire que les membres du groupe ont baigné là-dedans dès le plus jeune âge. Mais quand même, enchaînez les 12 titres ; c’est ultra pop, ça ressemble à du mainstream mais ça emploie des codes plus rock, une musicalité plus exigeante, des structures bien plus variées (si l’air de famille y est, les titres ne sont pas interchangeables), des formes et sonorités moins contemporaines. C’est excessivement énervant d’être un gars comme moi, plutôt versé du côté sombre, et d’avoir envie, subitement, de partir cheveux au vent (enfin, ceux qui restent) en compagnie d’un « Haunted », d’un « Red light », ou mieux, de cet album au complet des Vanns !

Instagram

Facebook

Paroles de l’album

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *