
Wow, mes gens ! Je viens de me rendre compte que jamais je n’ai raté de disque de Yodelice jusqu’ici. Alors que je suis la plupart du temps assez inconstant avec les artistes que je suis. Alors qu’au départ,, l’évocation du passé artistique du monsieur m’avait franchement refroidi. Alors que, si j’ai toujours apprécié ce qu’il a proposé, objectivement, ce n’est pas mon artiste préféré, même si j’aime beaucoup son univers. Ce cinquième album a pour sujet l’amour. Bien entendu, celui-ci est évoqué de maintes manières. « Cutting like a knife » et « Desires never die » et leur gimmick electro frontal, « Muse in motion » et « what’s the cure ? » et leur feeling plus cold wave… Ah mais oui, je ne vous ai pas dit que ce nouvel album s’écarte clairement des autres musicalement parlant ? De pop folk, il n’en est plus question ; tout est electro et analogique ici. Ça ne signifie pas que les influences pop et rock lui soient étrangers non plus, mais elles s’expriment de façon bien plus sporadique et discrète. Je vais être franc : c’est un changement tout de même assez massif, et il est difficile de se faire à l’idée de suite. Du moins quand on est tenté de comparer avec les œuvres déjà connues. Alors oui, le disque est bon, mais je ne sais pas encore à 100% quoi en penser. Troisième écoute, quatrième écoute, pas grand changement. J’aime bien, mais je le trouve finalement peut-être un peu trop homogène dans ses sonorités. Ou un peu trop hétérogène dans ses ambiances ? Aaah, je suis un peu perdu. Et ça, j’en suis assez reconnaissant à Maxim Nucci parce qu’il a réussi à transformer un rendez-vous régulier, un rendez-vous à l’issue déjà connue, en quelque chose de plus surprenant. Alors qu’au final, ce disque reste plus ou moins dans mon cœur qu’un autre, j’en garderai quand même un bon souvenir.