
Quand les jours et les albums s’enchaînent, on s’installe dans une sorte de torpeur, bien malgré nous. Et imperceptiblement, on se trouve en attente de quelque chose de pêchu pour nous en sortir. « Sentences », premier album de Yesterdaze, arrive à point nommé pour jouer ce rôle salvateur. Je ne dis pas qu’il représente quelque chose de profondément novateur ; en l’état, il me rappelle pas mal de disques du début des années 2000, même s’il en présente une forme réactualisée et qu’il appelle ça « punch rock ». Bon, alors qu’est-ce qui se cache derrière tout ça ? Un rock entre punk, garage et rock alternatif, où on a bien pris garde d’arrondir les angles trop saillants, avec une voix un peu androgyne, des grosses guitares, des explosions d’énergie, mais aussi des mélodies et formules assez pop. Le tout condensé en un peu plus d’une demi-heure. Les décibels se calment un peu sur « Impression », la ballade de l’étape. Chaque titre est réussi… jusqu’à ce que la un peu trop pop et lumineuse « Sentenced to shine » se pointe. Alors oui, ça me flingue un peu la fin du disque, et c’est pour ça que la note s’en ressent. Pourtant, le reste de l’album est vraiment bon. Alors on va tenter de l’occulter et penser à la suite, qui promet d’être puissant !






