Wolvhammer, à ne pas confondre avec Wolvserpent déjà chroniqué dans ces pages (web certes, mais ça reste des pages), est un (autre) groupe américain de musique sombre, pratiquant un mélange de black metal, crust et dark heavy metal, avec une pointe de sludge. Le genre de programme qui m’allèche grandement sur le papier. Hélas, le résultat n’est pas forcément à la hauteur de mes espérances. Wolvhammer, que je découvre ici, me fait un peu penser au Alastis (groupe suisse de dark metal) de « …And death smiled » et « The other side », en plus crust. Avec exactement les mêmes qualités et les mêmes défauts. Soit une capacité à composer des titres rugueux et efficaces, froids et carrés à la fois, mais aussi une incapacité chronique à captiver son auditeur tout au long d’un album. Avec la même fâcheuse tendance à saborder ses titres en se reposant sur des poncifs du genre. Pourtant, de bons titres, des riffs excellents, ce « Clawing into black sun » en comporte bien. Mais ils sont un peu noyés dans la masse, et au final ce disque peine à convaincre pleinement.
by Dyvvlad
under 2014, 7, Black metal, Crust, Jeune et dynamique, Metal, Punk, Un amour fort et durable, Un homme