WHITECHAPEL : Hymns in dissonance

Parvenu à son neuvième album, les américains de Whitechapel, étant parvenus au rang de sérieux prétendant au trône du deathcore, ont décidé de faire plaisir à leurs fans en annonçant un retour aux sources. C’est donc de brutalité, dissonance et mélodie qu’il sera question sur ce disque qui évoque à sa façon les sept pêchés capitaux. En attendant, c’est une « Prisoner 666 » bien retorse qui nous pète à la gueule après l’intro menaçante qui va bien. Et rien que là, dans cette mélodie fuyante mais bien marquée, on se dit « ah ouais, il y a quelque chose ». La plus classique et marquée hardcore chanson-titre lui emboîte le pas : dommage, il lui manque un petit quelque chose pour convaincre.

Alors oui, arrivé là, je repense à ma dernière chronique de Whitechapel sur ce site, et me dis qu’il y avait bien quelque chose de différent. En effet, le chant clair y était particulièrement bien intégré. Et ici ? Dichparou ! ce qui enchantera probablement les puristes, mais qui pour moi est un peu dommage, car ils avaient sur « The valley » touché du doigt une symbiose rare. Alors bien sûr, il leur reste un don certain pour les mélodies guitaristiques fines et les passages mettant l’ambiance au premier plan. Mais malheureusement, ils ne sont pour moi pas assez nombreux pour nuancer suffisamment le côté purement bourrin du groupe, qui s’épanouit ici. Pour autant, je ne peux pas dire que « Hymns in dissonance » soit mauvais ou désagréable. Les titres les moins core, les parties les plus speed et death fonctionnent d’ailleurs très bien. Bon, ça ne suffit pas à me faire oublier « The valley », mais ça me laisse espérer que le groupe, dans le futur, s’affranchira encore un peu plus de son matériau de base pour proposer quelque chose d’encore meilleur !

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