Vous ne connaissez pas Jeff Angell ? Eh ben moi si ! En 2016, je faisais connaissance avec le bonhomme, et j’évoquais Walking Papers, son supergroupe avec Duff Mc Kagan, Barett Martin et Mike McCready. Sauf qu’à l’époque, j’étais persuadé que celui-ci, ayant lâché un disque en 2013, était dissous. Mais en 2018, le revoilà toutes guitares dehors pour remettre le couvert. Et me donner l’occasion de faire du stock-shot de chronique musicale. Pourquoi ? Parce qu’en parlant de « Staticland », je disais « un rock vintage modernisé devant autant au hard rock qu’au grunge en passant par le psyché, le blues rock ou le garage punk. Et surtout, de sacrées bonnes chansons ». Et que franchement, je ne vois pas pourquoi je me casserai plus le tronc pour vous décrire autrement celui-ci. Bon, si vous voulez vraiment tout savoir, je vous dirais que « WP2 » est un peu plus apaisé que le premier volume des compères du rock… Mais que ce n’est pas pour ça qu’il s’avère moins bon. En fait, ça semble être une constante ; tout ce que touche Jeff Angell se transforme en or. Chaque titre est une réussite, et en plus, vous en aurez pour votre argent : avec 13 titres et une heure au compteur, on ne peut pas dire qu’il se soit foutu de nous, le bougre ! Alors entre « I know you’re lying », « Red and white », « Somebody else », « Yours completely » (et quelques autres), vous n’aurez que l’embarras du choix pour passer un moment d’exception. De l’attitude, de la classe et du savoir-faire : on a vu pire comme proposition !