Deuxième album pour les danois. Le groupe s’était fait remarquer par son choix singulier, celui de marier metal progressif, djent et thrashcore déstructuré, au sein d’un premier album résolument original et personnel. L’heure est venue de nous en dévoiler la suite, et Vola a semble-t-il fait un pas en avant. En 10 titres et quarante-deux minutes, il nous présente un style lissé, plus proche d’un rock progressif s’accordant ça et là des digressions metalliques moins épileptiques, et agrémentant le tout de phrases électroniques. Il y a encore de grosses guitares par-ci par-là, mais elles sont fondues dans la masse et dans la mélodie. Ici, point de capillotractage, Vola joue la simplicité et l’apaisement. Bon, on peut raisonnablement avoir du mal avec certains passages (pour moi ce sera les trois premières minutes de la chanson-titre, qui m’évoquent un Tears For Fears des mauvais jours), mais globalement le pari réalisé pour « Applause of a distant crowd » est réussi, et c’est un album qui s’écoute sans déplaisir. Mais qui s’avère moins unique que son prédécesseur.
Vola : Smartfriend
Vola : Ghosts