
Formé en Iran à Téhéran, Trivax est depuis passé en Angleterre où son leader a reformé le groupe avec un nouveau line-up et poursuit son travail de sape death black oriental. Si vous avez beaucoup traîné par ici, vous savez que ce type de sonorités, mélangé à n’importe quel style d’ailleurs, metal ou pas, j’y suis assez sensible. Chose à noter, Trivax, qui a quitté l’Iran il y a déjà quelques années (le régime islamiste n’étant pas très favorable aux groupes de metal, croyez-le ou non;-) ! ), a tout de même tenu à s’y rendre en douce pour y ré-amplifier les guitares dans un studio clandestin. « Azrael », célébration de l’ange de la mort, ouvre ce deuxième opus avec son « eastern death » à la fois intense et personnel. Une sorte de Behemoth croisé au Melechesch ; je suis loin d’être déçu. « Alpha predator » gomme hélas un peu plus les influences world : dommage, même si le titre est bon. Trivax nous offre ensuite trois minutes de « Silent contemplation » ; c’ets un peu tôt dans l’album pour une pause apaisée et instrumentale mais pourquoi pas ? « The serpent’s gaze » reprend le flambeau d’un style aux riffs légèrement infusés. « Against all opposition » introduit un chant clair qui sied parfaitement au groupe. « Memento mori » s’avance comme une messe noire, créant une nouvelle respiration dans le disque. « Twilight of death » est un riche morceau combinant parties mélodiques et brutales. Le morceau final, qu’on peut traduire par « At the end of the world », est à la fois le plus long et peut-être le plus réussi. Il évoque la mort de Dieu, et est chanté en farsi, la langue natale du chanteur. Vous l’aurez compris, « Eloah burns out » est une très belle proposition d’un groupe qui à la fois a de solides références musicales mais aussi sa propre manière d’agencer des éléments bien connus.






