FEARING : Destroyer

La Californie, ce n’est pas vraiment l’endroit dont on imagine qu’une formation de musique post punk / darwave glaciale puisse émerger. Pourtant, c’est bien de là que Fearing nous provient. « Destroyer », son deuxième album, nous arrive aujourd’hui par le biais de Profound Lore, qu’on connaît plus au travers de ses sorties metal. Étonnant. Mais quand « I was so alive » débarque avec sa couleur charbon, son rythme binaire et sa gueule de redite, je suis un peu dubitatif. Oui, c’est efficace, et ça fait le job, mais c’est un peu convenu. En plus, tous les titres fonctionnent à peu près sur le même schéma et avec les mêmes ingrédients. Une ligne mélodique groovy, un chant désincarné, une batterie (électronique) réduite au minimum vital, des effets de synthé qui viennent souligner la mélodie et apporter une atmosphère embrumée, et mystérieuse. Si vous aimez le The Cure du début des eighties (d’ailleurs le « You see me » final ressemble pas mal à « Charlotte sometimes ») mais le préféreriez avec le teint plus cireux et les idées encore plus noires, « Destroyer » pourrait bien vous taper dans l’oeil. D’ailleurs je dois bien avouer que malgré mes réticences du début je me suis enfilé sans mal l’album, et la réécoute ne m’est pas le moins du monde douloureuse, bien au contraire ; la nostalgie bof, mais surtout la musique de corbeaux marche bien sur moi. Bon, un peu plus de personnalité, un truc qui sort de l’ordinaire, ça ne ferait pas de mal, c’est sûr. Mais pour l’instant, je me contente bien du contenu de « Destroyer » !

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