Après un « Skeleton Skeletron » franchement gothic metal mais manquant d’âme, un « Judas Christ » bon mais un peu trop pop et souriant pour emporter l’adhésion de tous les fans du style, Tiamat recentre le tir avec ce « Prey ». Voix époque « A Deeper Kind Of Slumber », ambiances et parties instrumentales à la « Wildhoney », et toujours cette science infuse pour construire des tubes goth pop à la « Judas Christ », plus mid-tempo cependant. Un album beau et mélancolique, à la fois épuré et détaillé, susceptible de plaire à une large majorité d’adorateurs du groupe et du genre. Et puis ça fera une influence de plus à plagier pour les « love metalleux » !
Tiamat : Cain