Troisième album pour ces allemands, qui m’avaient impressionnés par leur talent à se faire passer pour des américano-irlandais en 2017. Alors autant vous dire que l’annonce de la sortie de cet album a été pour moi la promesse d’une foule de titres celtic punk savoureux. Et vous savez quoi ? 43 minutes plus tard, je ne suis pas le moins du monde déçu ! Le groupe a toujours cet amour immodéré pour les mélodies irlandaises, exprimé à grand renfort d’instruments traditionnels sinon classiques. Le côté punk est lui aussi plus que palpable. En fait, The O’Reillys And The Paddyhats nous livre la fête à la maison. Ce qui peut fâcher aussi quand le résultat est un peu plus festif ou folk que punk. Eh oui, dans ce genre d’exercice, je suis assez intransigeant concernant l’équilibre des deux parties. Mais bon, concrètement, « Green blood » reste un effort notable dans son essai de réconciliation des deux parties, et n’a finalement pas à rougir de ses origines teutonnes. En effet, celles-ci s’effacent sans mal, et on se croît plus à la Saint Patrick qu’à l’oktoberfest, même s’il s’agit quand même de descendre des pintes. Bref, ceux qui ont craqué sur le précédent seront ravis, et les autres seraient bien avisés de tenter l’expérience !
The O’Reillys and The Paddyhats : Green blood