THE MURDER CAPITAL : Blindness


Le temps passe vite. J’avais été impressionné par « When I have fears », le premier album des dublinois The Murder Capital. Le groupe avait attendu quatre ans avant de lui donner une suite… que j’ai totalement ratée. Un an plus tard, voici donc une suite que je n’attendais pas du tout. La pochette, où un personnage aux ailes noires se dresse dans un paysage coloré, me plaît bien ; elle laisse entrevoir des nuances intéressantes. « Moonshot » montre la voie d’un post punk nouvelle mouture, dont la noirceur se marie à un caractère plus imprévisible. « Words lost meaning » se montre plus classique ; une sorte de morceau d’attente. Mais « Can’t pretend to know » se montre bien plus redoutable. Le groupe montre quelques accointances plus pop sur « A distant life » qui sonne presque Blurien. « Born into the fight » est plus explosive, mais je ne la trouve pas plus réussie, j’ai même du mal à m’y attacher. « Love of country » est limite bluesy et intrigante, mais un peu trop longue. « The fall » et « Death of a giant » ont un côté plus lancinant. « Swallow » est mi-figue mi-raisin, et je lui réserve le même accueil. « That feeling » suit la route de plusieurs autres titres entre mélancolie et rage, et ça lui va bien. Enfin, « Trailing a wing » s’avère hélas trop mollassonne pour me transporter de bonheur. Un résultat donc un peu mitigé, même si j’apprécie l’effort du groupe de s’éloigner de son matériau d’origine, et qu’une partie de ses nouveaux titres s’en trouve magnifié. « Blindness » est donc plus borgne qu’aveugle, et je suis curieux de voir où son œil valide l’emmènera à l’avenir !

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