TARUL : Whether by nature or nurture, small


Tarul est un jeune homme d’origine indienne ayant grandi à Houston, Texas avant de déménager à San Francisco. Autant dire que ce mélange se ressent aussi dans sa musique. Cet album est son troisième, et il l’a composé, enregistré et produit lui-même, ce qui est déjà une belle performance. Heureusement, celle-ci ne s’arrête pas là et on peut également y trouve quelques (très) bons titres. A commencer par « Looms », explosion indie / shoegaze dont on aurait aimé qu’elle dure plus de 2 minutes trente. « Baccus » est tout aussi énergique mais un peu moins abrasive. Avec « False ends », Tarul nous montre une facette de lui plus pop. « In the dark » ressort la guitare, mais conserve un mood plus léger, avec un falsetto auquel on ne s’attendait pas (et qui n’est pas ce que je préfère). « Deep behind » a quelque chose de Calc en plus funky, en particulier dans la voix de Tarul. « Garbage man » est un autre très bon titre, quelque part entre indie pop et indie rock, avec une forme d’émotion et de force qui fait qu’encore une fois on aimerait prolonger le moment. La plus poppy « Freckles » amène de la fraîcheur (même si pour le coup, elle est un peu trop longue). « Anthony, the ecstasy » (rien à voir avec la ville des déroule des castagnettes, pour un résultat assez irrésistible, et une des meilleures chansons de l’album. « Heads or toes » est à la fois énergique et, euh, bizarre, je ne sais pas comment le dire autrement ; j’ai l’impression d’entendre un mix entre Devo et un groupe de rock indé, c’est déstabilisant. Enfin, « Silver spoons » est agréable, mais sa ressemblance mélodique avec « The man who sold the world » est tout de même assez troublante. Le bilan de ce (court) troisième album de Tarul reste donc très positif, même s’il devrait à l’avenir capitaliser sur ses forces pour offrir des titres plus longs et construits.

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