Les Montpelliérains de Tantrum (dont “The Frontier…” est tout de même le quatrième effort!) ont choisi, à l’instar de Neurosis ou Charger dont je parlais récemment, le côté obscur de la force hardcore. Torturé, sombre, étouffant, épuisant, trop intense presque, ce disque est un concentré de souffrance et d’auto-mutilation. Moins percussif et plus noise que les grands frères Neurosis, Tantrum est également moins facile d’approche (c’est à dire inécoutable pour l’auditeur lambda) et plus apocalyptique. Au détour d’une stridence, il arrive de croiser une mélodie ou une bribe de chant clair, mais cela reste assez rare. Pourtant cet album est loin d’être mauvais et si on prend la peine de se frotter l’âme à l’expérience, on pourrait bien finir par prendre un plaisir…masochiste.
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