Les albums symphoniques, c’est casse-gueule. L’orchestre peut apporter une profondeur et une puissance phénoménales à un titre, et en dénaturer tellement un autre qu’il en perd toute sa saveur. Ici, on est plutôt face à la deuxième situation. Si « Elect The Dead » est un disque exceptionnel de force et d’émotion, celui-ci sonne juste pompeux et prétentieux, ce qui est loin de l’artiste qui en est à l’origine. Et ce ne sont pas les quelques inédits qui y figurent qui nous feront changer d’avis. Serj, ça y est, tu as prouvé que tu n’avais pas besoin de cinquante musiciens autour de toi pour exprimer ton talent. Bon, on arrête de surcharger des morceaux qui n’en ont pas besoin maintenant ?
by Dyvvlad